Philippe V (jan 1, 1316 – jan 1, 1322)

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Vers la fin du Moyen Âge, deux principes fondamentaux (hérédité et primogéniture) régissent la succession au trône. Cependant, la mort de Louis X en 1316 soulève de nouvelles problématiques, menant à l’ajout d’un troisième principe : la masculinité. À la mort du roi, son unique enfant, Jeanne, âgée de quatre ans, est écartée au profit de Philippe V, frère du défunt. Philippe V justifie cette exclusion en avançant des arguments politiques et pratiques : l’organisation d’une régence pour Jeanne serait complexe, sa légitimité est mise en doute, et son mariage avec un prince étranger pourrait mettre la couronne française en péril. Ces raisons conduisent à l’établissement du principe selon lequel les femmes ne peuvent monter sur le trône.

La masculinité devient une loi fondamentale, mais elle reste juridiquement fragile, en raison de pratiques étrangères et du droit des femmes à hériter de fiefs en France. Des adages comme « Les lys ne filent point » ou « Le royaume de France ne peut tomber en quenouille » renforcent symboliquement ce principe. La découverte, en 1358, d’une clause dans la loi salique interdisant aux femmes de succéder aux terres saliques fournit un fondement textuel à la masculinité. Dès lors, cette règle s’impose comme une référence incontournable des lois fondamentales de la monarchie française.

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