Julien l'Apostat
César, usurpateur et empereur
Occident (jan 1, 355 – jun 26, 363)
Description:
Julien ou Julien II1, de son nom romain Flavius Claudius Julianus, né vers 331 à Constantinople et mort le 26 juin 363 à Samarra en Perse, surnommé Julien l'Apostat par la tradition chrétienne, est un empereur romain de la période de l'Antiquité tardive, nommé César de l'Empire d'Occident en 355 par Constance II, puis empereur à part entière de 361 à 363.
Il règne à une époque qui n'est plus celle de la paix romaine des deux premiers siècles de notre ère. Depuis les réformes de Dioclétien en 285, l'empire romain est divisé en deux parties, Occident et Orient, chacune pourvue normalement de deux empereurs, un Auguste et un César. C'est aussi l'époque où, depuis l'édit de Milan de Constantin (313), le christianisme, religion jusque là périodiquement soumise à des persécutions, est officiellement toléré et influence de plus en plus les milieux dirigeants.
Élevé dans la religion chrétienne par les évêques Eusèbe de Nicomédie, puis Georges de Cappadoce (mais dans sa forme arienne, et non pas nicéenne), Julien doit son surnom d'« apostat » à la volonté qu'il manifeste durant son règne de lutter contre le christianisme et de renforcer le polythéisme dans l'empire.
En 360, l'empereur Constance II, se méfiant du prestige acquis par son César[réf. nécessaire] auprès de ses soldats et de ses subalternes et ayant besoin de troupes sur le Danube et sur la frontière perse, demande à Julien de lui envoyer deux légions en renfort.
Cette demande provoque une mutinerie des soldats de Julien qui le proclament empereur (Auguste). Il accepte, se plaçant dans une situation (récurrente dans l'empire romain) d'usurpation.
Constance II réagit par la force, malgré des appels de Julien à la négociation, et conduit des troupes en Gaule. En 361, Julien poursuit néanmoins une sixième offensive[réf. nécessaire] au-delà du Rhin, récoltant allégeances et tributs de la part des Alamans, tout en donnant des ordres aux garnisons de défens[pas clair]e.
Il n'y aura cependant pas de combats : Constance II meurt en effet brutalement en chemin. Sur son lit de mort, l'empereur se résout à confier la pourpre impériale au seul descendant de Constance Chlore encore en vie, son cousin Julien, permettant la poursuite de la dynastie constantinienne.
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