apr 6, 1999 - Stupid Dream

Description:

Pour cet album, SW propose des démos sur lesquelles il travaille depuis octobre 1996. Alors que Steven a déjà une idée claire de ce qu'il veut pour la mélodie et la structure des chansons, il laisse le reste du groupe assez libre pour décider des arrangements. Les compositions s'éloignent du krautrock et se rapproche de pop radio-friendly, avec SW qui développe une admiration pour l'écriture de CSNY et les Beach Boys, et aspire de plus en plus à écrire de bonnes chansons pop bien écrites centrées sur les vocales que de créer des atmosphère sonores.

L'enregistrement se fait surtout au Foel Studio pour le groupe, et le 7 mai pour les arrangements de cordes. SW voulait absolument de vrais violons sur l'album, et grâce aux contacts de Chris Thorpe, qui avait fait le mastering de Signify et qui a enregistré les concerts pour Coma Divine, il put en avoir à très bas prix.

Annoncé pour juin, l'album ne sera pas prêt avant novembre et alors que tout est enregistré et prêt à paraître, le groupe se cherche un nouveau label pour lancer l'album. L'approche moins expérimentale/instrumentale que PT adopte leur permettrait enfin d'atteindre le mainstream, et ils savent que ce ne sera pas possible tant que c'est Délirium qui s'occupe de la vente et la promotion. Sortir un single et un vidéo demandait trop d'argent pour ce que le label pouvait fournir, et même si cela se produisait, le label n'avait pas les capacités de gèrer le succès qui pouvait en suivre! Le groupe opte donc pour le label Snapper, qui est encore petit, mais est équippé pour faire des rééditions, du mastering et des sorties internationnales, et ils avaient aussi déjà travaillés avec Ozric Tentacles. Enchantés par l'ambiance et l'aspect plus personnel de travailler avec un petit label, ce fit un excellent match et l'album sort enfin sous Kaleidoscope, un sous-label créé exprès pour PT, sous le nom "Stupid Dream" , qui signifie pour SW l'écart entre le rêve naif de devenir une rock star et la dure réalité de l'industrie et le travail acharné que necessite le fait de vendre sa musique pour vivre de son art. L'image de la pochette dénonce justement cette industrie qui considère les albums comme un produit à vendre, comme fabriqués à la chaine en usine, sans réel intérêt pour l'art.

SW choisi Piano Lessons comme premier single, car c'était à son avis la chanson la plus pop de l'album, et une vidéo s'ensuit. Malgré le thème de la chanson correspondant au thème de l'album, le vidéo est volontairement très (trop) étrange, et ne convient malheureusement pas à MTV.

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