jan 1, 300 BC - Origine de la psychopathie
Description:
On associe le concept actuel de la psychopathie avec les écrits de théophraste (371-288 avant J.C.), un élève d'Aristote:
"Un Coquin est celui à qui les choses les plus honteuses ne coûtent rien à dire, ou à faire: qui jure volontiers et fait des serments en justice autant qu'on lui en demande, qui est perdu de réputation, que l'on outrage impunément, qui est un chicaneur de profession, un effronté et qui se mêle de toutes sortes d'affaires... Vous le verrez aujourd'hui Crieur public, demain Cuisinier ou Brelandier, tout lui est propre. S'il a une mère, il la laisse mourrir de faim: il est sujet aux larcins et à se voir traîner par la ville dans une prison, sa demeure ordinaire, où il passe une partie de sa vie'' ( Schulz, 2016, p. 902)
Selon les experts, ce serait la première tentative de définition du psychopathe. Il y a toujours une possibilité très probable que de plus anciens personnages aient tenté de comprendre ce trouble de la personnalité. Cependant, Théopraste a laissé derrière lui des preuves de sa réflexion sur le sujet et c'est sans aucun doute le premier à tenter d'archiver sa classification du trouble.
Représentation et perception anticipée:
Il est intéressant de voir Théophraste affirmé que la ''demeure ordinaire'' du psychopathe est la prison. On voit déjà à cette époque un manque de volonté de prendre en charge les individus atypiques de la société grecque. On est encore loin du concept de maladie mentale dans les écrits de Théophraste. Il semble plutôt expliquer le caractère et le comportement d'un certain groupe d'individus qui diffère des normes de l'époque. De plus, il est plus que probable de penser que l'option de tenter un quelconque traitement n'a jamais été envisagée par Théopraste. On parle plutôt de recadrage du comportement et, plus souvent qu'autrement, d'incarcération.
Il faudra attendre jusqu'en 1801 pour qu'un expert traite de psychopathie.
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