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August 1, 2025
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Societe Mycenienne = Crete, Péloponnèse, Béotie, Attique (+ Asie Mineure?) (11 sett 1450 anni a. C. – 26 agos 1050 anni a. C.)

Descrizione:

Identite culturelle :
- Palais/Lineaire B
- Tombes a chambres (Dromos, retrouvees en Crete et a Rome)
- Tombes a Toloi (permet de définir l’endroit où se trouvait les centres de pouvoirs mycéniens)
- Sceaux en Lineaire B (Peloponese, permet de définir l’endroit où se trouvait les centres de pouvoirs mycéniens)
- Ceramique +/- standardisee (retrouvee ds tte la Mediterranee, jusqu'en Inde)

contacts et diffusion de l’artisanat sont extrêmement grands.

=> Une civilisation grecque … depuis quand ?
Dès le milieu XV°-début XIV° on retrouve les grecs dans le milieu égéens.
On essaie de situer la première rupture et un changement de population qui serait située à l’Hélladique Ancien III qui est très différente de la société de l’Hélladique Moyen. On pense donc qu’à partir du deuxième millénaire, les grecs descendant des steppes d’Asie centrale connaissant le cheval et nomade, s’installent en Grèce. Pour d’autres, la véritable rupture se situerait au début du Néolithique.

3. La civilisation mycénienne

-> Mycènes

Mycènes a été fouillée pour la première fois par Schlieman (cercle A). Entre 1952-54, des
archéologues grecs fouillent le cercle B (1650-1550).
Tombes à tumulis, riches en objets.
On retrouve ces tombes dans les steppes et donc elle doivent en être l’inspiration. Le lieu de la tombe a une valeur hautement symbolique car elle se trouve à l’entrée de la cité. On a une monumentalisation de la tombe princière.

Cercle A
A partir de 1650-1600 un véritable changement s’opère. Auparavant, les tombes étaient simples et peu d’objet s’y trouvaient. Ensuite, on a une riche ornementation du mobilier funéraire et une hégémonie de l’ordre guerrier.
On a une aristocratie guerrière = élite s’imposant par sa technique guerrière et un essor démographique. On aurait eu une migration de chefs guerriers s’établissant à Mycènes.
Ce pouvoir fort se met très vite en contact avec la Crète. On a une importation de l’artisanat crétois.
La Crète autour de 1700 vient de passer à l’ère des second palais caractérisée par une centralisation autour de Knossos. Le commerce de l’ambre se fait très tôt par les Alpes et de proches en proches, il a pu trouver son lieu d’échange à Mycènes entre l’orient et l’occident.

-> L’habitat

On attribue toujours à la civilisation mycénienne le megaron comme habitat typique se mettant en place dans la société mycénienne. Elle consiste en un porche, un pièce centrale et une pièce la précédant.

-> Les palais

ex: Palais de Pylos : formule du megaron avec colonnes, une cours, des propylées.
+ pièces de stockage & bâtiments pour l’administration.
= mêmes cadres généraux que ceux du palais de Knossos.
! différence : manière de percevoir le lieu
-> importance du vide (vs. plein a Knossos)
cf. colonnades paires vs. impaires
Palais minoen = cours (cérémonies/rites)
Palais mycéniens = megaron (centre du pouvoir)
On retrouve des palais mycéniens à Mycènes, Thyrintes, Athènes, Thèbes. Ces palais sont fortifiés et donc à vocation défensive.

-> L’extension géographique

à partir du XIV° siècle
Commerce avec :
- Chypre pour le cuivre ;
- milieu africain pour l’ivoire ;
- Liban pour l’étain ;
- Occident pour l’ambre et certains minerais.
Pour ces échanges, dév.t :
- artisanat ;
- métallurgie ;
--> surplus et des objets manufacturés : des armes, des tissus, etc.
notamment fin XIIIe s.

4. La société mycénienne

-> Les institutions

On ne les connait qu’au travers des tablettes qui sont essentiellement de la comptabilité et écrite en linéaire B.
Au somment de la hiérarchie, on trouve le WA-NA-KA qui donnera en grec classique le ANAX. On a d’une part la position de ce roi dans les institutions mycénienne et on sait que ce mot va être utilisé dans les poèmes homériques pour désigner le roi. Le TE-ME-NO est la portion de terre, l’enclos qui appartient au WA-NA-KA. Il a donc des propriétés qui lui sont propres.
RA-WA-KE-TA va donner l’AWEGETAS qui est celui qui conduit le peuple et donc celui qui dirige l’armée. Ce personnage à aussi un TE-ME-NO et donc des terres.
On ne sait pas si le roi a un vizir dirigeant l’armée ou si il y a deux rois gouvernant en même temps.
On sait qu’à Spartes, il y a une di-archie mais on ne sais pas si ça pré-existait. On n’a jamais de nom pour le WA-NA-KA et le RA-WA-KE-TA.
En dessous, se trouve le QA-SI-RE-U qui est un gouverneur de provinces et en grec classique il va donner le termes roi. Il est donc un roi et il va rester lors de la destruction des palais mycéniens. Il dirige une terre ou un groupe de personne comme gestionnaire.
E-QE-TA correspond à l’Επἑτας grec. Il contrôle des groupes, c’est celui qui ordonne la
distribution des richesses, des denrées, des vêtements. Il possède des esclaves (parfois) et on des
revenus indépendant.
TE-RE-TA on le positionne dans le domaine religieux plutôt que le domaine militaire et fiscal
donné à l’E-QE-TA.
KO-RE-TO a une fonction beaucoup plus restreinte, il est le responsable local.

-> L’administration
Le régime des palais s’appuie sur une grande administration.

Les scribes
A Knossos, on a environ 3000 tablettes, ces tablettes permettent d’avoir une photographie d’un moment donné de la civilisation mycénienne. Sur le palais de Knossos, à l’époque mycénienne, il y
a une centaine de scribes au travail, gérant l’administration et les échanges. A Pilos, les mêmes
études ont été réalisées et on a attribué 240 tablettes à un scribe particulier. Il devait être le grand
chef car il corrigeait les autres.
On a donc un système d’administration avec des scribes qui sont des administrateurs lettrés.
L’administration est confiée à des techniciens. Les sources écrites ne relèvent que d’une petite
catégorie de lettré.
A Knossos, il y a un bureau pour chaque domaine. Il y a une compétence technique générale mais
aussi des secteurs d’application de cette administration.

L’armée
Elle occupe visiblement une fonction très importante. On a des représentations et des descriptions
de char. On a aussi découvert des traces d’armement et d’équipement (cfr. Cuirasse de Dendra). La
société mycénienne fait une très large part à sa partie militaire. La troupe d’infanterie est très forte.
On a aussi une marine, à Pylos par exemple.
Il y a précisément en rapport avec ces communautés guerrière la mention très claire du DA-MO qui a donné Δεμος. Le DA-MO est une collectivité locale possédant des terres exploitées
par des esclaves et d’autres au service de la collectivité. Dans cette collectivité, il y avait aussi un partage du bétail. Le DA-MO paie des redevances au palais. Les esclaves sont échangés et 4000
personnes reçoivent des rations du palais environ.

-> Les “royaumes”
On ne sait pas si la dualité dans le pouvoir du royaume mycéniens est générale ou particulière. On
possède un certains nombre de modèle mais on ne sait pas si ces modèles sont limités à certains
états ou royaume ou si ces modèles sont généraux.

-> Les pratiques funéraires
Il y a une disparition presque complète des tombes à fosses et on trouve deux autres types de sépultures :
- La sépulture à chambre
Elle est réalisée dans la roche qui est creusée et dans laquelle on retrouve des sarcophage.
- La sépulture tholos - la tombe d’atré
Elle est réalisée en créant une voûte et en recouvrant après cette voûte de terre. Ces grands
monuments funéraires possédant des salles avec un diamètres de maximum 15m avec une
technologie à joint vif et pierre. On peut parfois retrouver autour de la chambre principal des
chambres latérales et un long corridor appelé le dromos et une ouverture appelé le stomion. Le
dromos était comblé et fermé par des pierres, lorsque l’on voulait enterrer un autre corps, on
déblayait et on ouvrait à nouveau. On retrouve au dessus du linteau de la porte un triangle de
décharge pour permettre le non effondrement du linteau.
On réalise des sacrifices dans le dromos comme des chevaux mais aussi des chiens qui sont liés à l’aristocratie.

-> Les pratiques religieuses
On trouve dans la société mycénienne des représentations humaines mais aussi toute une série de
figurine retrouvée dans tout les contexte : habitation, sanctuaire, tombe.
Il est extrêmement difficile de dire si ce genre de figuration renvoie à un individu mortel ou à une
divinité. On sait que parfois ce sont des jouets.
Le religieux n’est pas clairement distingué du reste, dans certains cas ces figures sont sacrés et ne le
sont que parce qu’elles sont dans un endroit sacré.
On retrouve aussi de très belles fresques qui pourraient représenter des hauts personnages, des
divinités, des prêtresses.
On a identifié à Mycène un secteur paraissant plus religieux que les autres mais qui n’est pas un
bâtiment mais une aire. C’est donc le secteur qui est en contact avec les tombes, en retrait du
premier palais semblant avoir un certains nombre d’objets renvoyant au sacré. Dans les tablettes, on
a un certains nombre de noms de dieux renvoyant à des noms de divinités de l’histoire.
Il n’y a pas de différentiation claire entre le sacré et le profane mais dans le sacré on commence à
voir émerger une spécialisation entre les différentes divinités.

-> L’économie et les échanges
Il y a une part de l’économie qui relève du milieu privé comme certains bâtiments. En revanche, le
palais fait produire une part très importante des richesses et participe très fortement au système
général par des prélèvements sur ses productions. Il y a donc une redistribution claire
- De ressources alimentaires
- De matière première
- De produits finis
De ces redistributions, reste un surplus qui sont re-distribués par les palais. Les surplus de
production sont échangés contre des matières premières de l’extérieur permettant de réaliser des
nouveaux produits finis. Toute la structure tient sur le palais. Il organise les redistributions interne
grâce aux administrations mais c’est aussi le palais qui organise tout les échanges extérieurs et tout
les mouvements sur la Méditerranée.
Lorsque le palais disparait, tout le système intérieur se réorganise et se re-centre sur le local. La fin
des palais va interrompre les relations extérieures et interrompre les contacts avec la Méditerranée
car les localités n’avaient aucun contacts avec les palais.

5. Conclusion - L’héritage mycénien

Le premier héritage est celui de la langue car même si le linéaire B disparaît avec les palais et que les grecs reprennent au phénicien leurs système d’écriture en y ajoutant les voyelles. Le grec a toujours importé un système de notation. Cette langue va dériver et aujourd’hui on pense qu’il y avait une poésie mycénienne qui empruntait beaucoup aux minoens. On le pense car les poèmes homérique remontant au VIII°-IX° siècle s’expriment vraisemblablement dans un mode ancien qui est celui de la littérature mycénienne. L'hexamètre dactylique des poèmes homériques n’est pas adapté à la langue grecque.
Les grecs de l’époque mycénienne ont emprunté au minoens leurs système de notations de la langue et de la littérature. Ils vont léguer cet héritage avec les difficultés s’en suivant à leurs “suiveurs”.
Les droits à la terre, les répartitions de la terre, etc vont survivre et être conservés dans la société grecque.

Aggiunto al nastro di tempo:

18 dic 2021
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Data:

11 sett 1450 anni a. C.
26 agos 1050 anni a. C.
~ 400 years