Carolingiens (1 gen 751 anni – 1 gen 987 anni)

Descrizione:

La monarchie voit son pouvoir s’accroître fortement du fait d’un soutien encore plus solide de l’Église et dont la concrétisation s’opère par la cérémonie du sacre. A l’occasion de celle-ci, le roi reçoit l’onction divine et est considéré comme le représentant de Dieu sur terre.

Fort logiquement, ses pouvoirs s’en ressentent et vont bientôt, grâce au couronnement impérial de Charlemagne en 800, se rapprocher de ceux des empereurs romains.

Sur le plan législatif les initiatives se multiplient et prennent une autre forme, celle du capitulaire. Ce terme désigne les actes législatifs des Carolingiens.

La monarchie, en bonne entente avec le clergé, adopte des capitulaires ecclésiastiques, des textes intégrant des dispositions religieuses préparées par la chancellerie et scellés par le roi. Cependant, cette prérogative royale s'exerce dans le respect de formes législatives, notamment la présentation des capitulaires aux plaids généraux, assemblées réunissant dignitaires laïques et ecclésiastiques.

À partir du milieu du IXᵉ siècle, le pouvoir royal s'affaiblit face à l'influence croissante de l'aristocratie et du clergé au sein des plaids généraux, limitant la capacité des rois à promulguer des textes sans leur consentement. Cette difficulté culmine en 884, avec la promulgation du dernier capitulaire carolingien. Une longue interruption législative s'ensuit, qui ne prendra fin qu'en 1155, marquant la reprise durable de l'activité législative royale.


Le développement du droit canonique à l’époque franque reflète l’influence de la foi dans la société, guidant la vie quotidienne et certaines institutions, notamment la justice. Dans ce cadre, les modes de preuve intègrent des pratiques basées sur les croyances, comme l’ordalie introduite sous les Carolingiens. Cette épreuve physique, alternative à la preuve écrite ou testimoniale, permet à l’accusé de démontrer son innocence en convainquant la justice par sa réussite.

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