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June 15, 2024
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14 dic 1397 anni - Dernier traité avec la République de Pise

Descrizione:

Ce document, notre seule et unique source conservée en plusieurs versions, nous renseigne sur l’identité de l’ambassadeur
pisan, les modalités de négociations et le contenu précis de l’accord. La Commune de Pise a visiblement changé de stratégie cette fois-ci : plus question d’envoyer un juriste ou un homme de lettres pour convaincre les Hafsides, mais un homme d’affaires en relation étroite avec les places portuaires maghrébines. Andrea di Michele del Campo est nommé à la tête de
l’ambassade pisane pour négocier avec le sultan le nouveau et ultime accord de paix et la
libération des prisonniers pisans. Qualifié de tāğir dans la version arabe du traité et de
mercante dans la traduction italienne, Andrea di Michele del Campo est un homme d’affaires
qui connait parfaitement les réalités maghrébines ; il dispose de réseaux commerciaux solidement implantés dans le Maghreb, en relation notamment avec la Sicile où s’est installée une partie de la famille des Campo; des atouts qui lui permettent de convaincre et de négocier la signature de la paix.
D’après notre traité, l’ambassadeur pisan s’est présenté devant les autorités hafsides
muni d’une lettre de mission rédigée par la main du notaire public Jacopo di Nocco da
Cascina le premier juin 1397. Ce mandat comporte des instructions précises lui fixant les limites de son pouvoir et les prérogatives de négocier et de ratifier un traité au nom du capitaine Giacomo d’Appiano et de la Commune de Pise. Le document en question est écrit en latin et porte la marque
habituelle ou la signature des Pisans selon ce qui est indiqué dans le traité. Il a fait l’objet d’un
examen et d’une authentification par la chancellerie hafside ; pour cela, elle a fait venir des traducteurs, mais aussi les consuls et les marchands occidentaux présents à Tunis, les invitant à témoigner de l’identité de l’ambassadeur et de l’authenticité de son mandat et de la procuration qu’il a présentés. Cette procédure préalable à toute négociation n’est pas due comme on pourrait le penser à la méfiance des Hafsides vis-à-vis des Pisans et aux rapports tendus entre les deux États, mais elle semble être la règle appliquée par la chancellerie hafside.

Aggiunto al nastro di tempo:

Data:

14 dic 1397 anni
Adesso
~ 626 years ago