15 giug 1261 anni - Second coup des Cheikhs Almohades contre les Andalous

Descrizione:

Alors même que le règne d'al-Mustansịr affichait ces symboles de puissance apparente, une crise profonde, jusque-là cachée, commençait à se révéler bien avant la croisade. À l'origine de cette crise, il y a la politique du prestige : les coûteux travaux publics du régime, décrits en détail par Ibn Khaldūn, comprenaient le parc de chasse de Bizerte, la salle d'audience à coupole de Tunis, la promenade reliant la qasbah à Ras al-Tābia, le parc d'Abū Fihr, la restauration de l'aqueduc de Zaghouan et l'approvisionnement en eau douce de Tunis et du Bardo, la mosquée et la madrassa d'al-Tawfīq, construites par la mère du calife ʿAtf, et bien d'autres encore (Ibn Khaldūn 1960 VI : 628-631). Le pays s'appauvrit peu à peu, les lourdes exactions fiscales ne suffisant plus à couvrir les énormes dépenses de la cour. La crise se manifeste par deux actions successives du calife.

La première d'entre elles fut la confiscation arbitraire des biens de certains notables urbains et grands marchands, comme al-Lulyānī en 659 H / 1261 J.-C. et Ibn al-ʿAttār (Ibn Khaldūn 1960 VI : 655 ; al-Zarkashī 1966, 36-37).

Source : Al-Mustansịr billāh al-Ḥafsị̄: Triumph and troubles of the Last Caliph of Islam
- Brahim Jadla

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