20 marzo 1621 anni - Victoire chrétienne face à la flotte tuniso-ottomane à Quíos
Descrizione:
La bataille de Chios de 1621 fut un combat naval entre une armada chrétienne et une flotte musulmane supérieure devant le port de l’île de Chios, en eaux de l’empire ottoman, la première sortant victorieuse.
En mars 1621, six galères de l’amirauté du Grand-Duché de Toscane se réfugièrent dans l’île de Malte pour fuir une grande flotte ottomane combinée qui rôdait à proximité. Passée la menace, elles partirent accompagnées de trois galères et d’un galion de l’Ordre de Malte que le grand maître Alof de Vignacourt avait disposés pour elles en renforts, commandées par le chevalier espagnol Clément Hidalgo. Deux jours plus tard, une caraque flamande des Pays-Bas espagnols rejoignit la flotte, ayant échappé de justesse à la capture par les Ottomans grâce à son artillerie et un vent favorable. Le lendemain, elles se réunirent avec deux galères espagnoles de Sicile et deux galères génoises de Carlo Doria, duc de Tursi et fils de Jean André Doria. Les capitaines des navires se réunirent et, se jugeant assez forts pour affronter la flotte ottomane, décidèrent de la chercher et de la détruire.
Au cours de la recherche, ils capturèrent une tartane envoyée par les Ottomans pour espionner leurs mouvements. Par ses occupants, ils apprirent que l’ennemi était composé de 12 galères turques commandées par Ali Rostan, 6 caraques tunisiennes du renégat anglais Sampson Denball, ancien compagnon du retraité Jack Ward, ainsi que 4 galéotes et 3 tartanes algériennes de Mahomet Escabrig, corsaire turc établi en Afrique surnommé le « Bravo d’Alger », toutes équipées de janissaires vétérans. Le 20, la flotte chrétienne découvrit la flotte musulmane devant l’île de Chios, face aux côtes turques elles-mêmes.
L’aperçu eut lieu au crépuscule, aussi les deux flottes allumèrent leurs fanaux et attendirent le lendemain matin. Dans la flotte chrétienne, douze membres d’équipage de l’Ordre de Malte furent transférés sur la caraque flamande, où ils se cachèrent dans une ruse pensée pour compenser leur faible nombre de survivants. Au moment de la bataille, les chrétiens placèrent le galion maltais et la caraque flamande au centre, les galères toscanes à droite et le reste des galères à gauche, tandis que les musulmans formaient un arc de cercle sur la droite. Les flottes commencèrent à s’échanger des tirs de canons, tirant pendant quatre heures sans qu’aucune ne prenne l’avantage, les islamiques tentant un abordage des navires de Doria qui fut repoussé par les chrétiens.
Trois galères maltaises assiégèrent le navire de Mahomet avant d’être repoussées par ses alliés, tandis que d’autres navires musulmans assiégeaient la caraque, où le plan fut dévoilé : le navire brandit un drapeau blanc et, lorsque les Turcs montèrent à bord sans méfiance, les douze chevaliers de Malte sortirent de leurs cachettes et les attaquèrent, tuant beaucoup d’entre eux et provoquant la noyade de nombreux autres qui sautèrent à la mer pour se sauver. Le combat fut acharné, un groupe d’infanterie toscane aborda plusieurs navires ennemis avant d’être dispersé et tué, mais réussit à capturer une caraque de Sampson, tandis que Doria assiégeait les navires d’Escabrig avec les navires espagnols et génois. Finalement, Rostan et les autres capitaines battirent en retraite et se réfugièrent dans le port de Chios.
Aggiunto al nastro di tempo:
Data: