23 ore 30 min, 9 magg 2025 anni - Nuit bleue à Libertà

Descrizione:

Chronique des attentats
Libertà - 8h15 : Arrivée de Kelroz Ier et Gad de Molay
Sa Majesté Kelroz Ier et le Connétable-maire Gad de Molay arrivent via l’hyperloop pour constater les dégâts causés par les artisans radicaux. Ils inspectent la rue des Valseuses, où les chemins sont jonchés de verre brisé. L’auberge "Au Gros Nehess", attenante, est dévastée : la porte est arrachée, les chaises fracassées, la caisse vidée, et les murs tagués ("Lucie Salope !", "Milice collabo !", "Mort aux tyrans !", "Les Eto’o sont pas marteaux"). L’odeur d’alcool renversé emplit l’air. Kelroz Ier, visage fermé, serre son épée, tandis que Gad, blême, note les dégâts sur un parchemin. La scène est désolante : les villageois, attroupés à distance, chuchotent, et Sancho Rizo, tavernier, sanglote devant son auberge profanée.

09h00 : Témoignages de Pierre Vanche et Jean Neymar
Kelroz Ier et Gad de Molay interrogent Pierre Vanche, érudit, et Jean Neymar, cartographe, sur les vandalismes. Jean, tremblant, explique que les artisans, menés par Simon Nagre, sont partis de la demeure abandonnée du Baron-maire, au bout de la rue, avant de se rendre "Au Gros Nehess". Pierre confirme, ajoutant que l’incendie de la ferme à tatous, la veille, portait des traces similaires de sabotage artisanal.

15h00 : Planification de l’arrestation
Kelroz Ier et Gad de Molay, retranchés dans une salle du Château Scane, planifient l’arrestation des artisans responsables des vandalismes, identifiés par Pierre Vanche et Jean Neymar : Simon Nagre, Moïse Eto’o, Samuel Eto’o et Cléa Molett. Gad propose d’isoler les suspects à l’étage du château, où Patrice Eto’o est déjà détenu.

20h00 : Arrestation des artisans
Sous le couvert de la nuit, Kelroz Ier, Gad de Molay, et la milice lancent l’opération. Les suspects sont appréhendés dans leurs lits. Simon Nagre, chef du mouvement, tente de fuir vers la maison du Baron-maire, mais une flèche tirée par le Connétable-maire le touche au genou, le clouant au sol ; il hurle de douleur, le sang coulant sur les pavés. Samuel Eto’o et Moïse Eto’o, père et fils, sont arrêtés sans résistance, visages blêmes. Cléa Molett, outilleuse, crache sur un milicien en étant menottée. Francis Auteusel e forgeron s’enfuit en voyant la milice, escaladant un mur, mais est rattrapé, plaqué au sol, le visage dans la boue. La scène est brutale et les Libertais, réveillés, observent depuis leurs fenêtres.
20h45 : Menaces de Kelroz
À l’étage du Château Scane, Kelroz Ier confronte les prisonniers : Simon Nagre, boitant et ensanglanté, Moïse Eto’o, Samuel Eto’o, Cléa Molett, Francis Auteuse, et Patrice Eto’o. L’odeur de sueur et de peur emplit l’air, et les chaînes cliquettent. Kelroz, flanqué de Gad et de Lucie Boulette, menace : "Parlez, ou il vous arrivera des bricoles." Les artisans, furieux, l’insultent de "PD", "tyran", "connard". Simon, le visage tordu de douleur, défie Kelroz, tandis que Cléa crache par terre. Moïse Eto’o, tremblant, baisse les yeux, murmurant qu’il parlera. Les autres, enragés, le traitent de "collabo" et commencent à le frapper, lui écrasant les côtes. Kelroz ordonne son exfiltration, et les miliciens l’arrachent de force, sous les hurlements des prisonniers.

21h00 : Audition de Moïse Eto’o
Dans la salle du conseil, Kelroz Ier interroge Moïse Eto’o, seul. La pièce, éclairée par des torches vacillantes, est ornée de crânes de villageois, vestiges du règne du Baron-Maire. Moïse, visage tuméfié, s’assoit, implorant la clémence pour sa famille. Il admet les vandalismes "Au Gros Nehess" ont simplement réagi à l’humiliation de Sancho Rizo. Sur l’incendie de la ferme à tatous, Moïse nie toute implication, accusant un zombie ou un accident, mais s’effondre sous la pression, insultant Kelroz de "tyran". Kelroz, exaspéré, tire une flèche à deux centimètres de son crâne, le faisant hurler de terreur ("Il m’a tué !"). Moïse, paniqué, nie que Simon ou Cléa soient derrière l’incendie, accusant Prévotin Nagre de mentir. Kelroz, ironique, promet la liberté à Moïse, lui suggérant une reconversion comme archéologue protégé. Moïse persiste mais est tout de même relâché, Sa Majesté le jugeant inoffensif.

22h00 : Escalade dramatique
Kelroz Ier et Gad de Molay remontent à l’étage pour confronter les prisonniers restants. Kelroz lance : "Que ceux qui veulent rejoindre Moïse dehors parlent !" Les artisans, enragés, font bloc, défiant l’autorité dans un acte de provocation extrême : certains, dans un geste de désespoir, commencent à s’enlacer et à mimer des actes sexuels, hurlant des obscénités pour narguer Kelroz. Simon Nagre, le genou à vif mais toujours défiant, se lève, dévoilant des poches gonflées sous son tablier, et crache : "Tu me tues, je me fais péter." La menace glace l’assemblée. Kelroz, réalisant le danger, ordonne l’évacuation immédiate. Gad, Lucie Boulette, et le facteur Corentin Humbre fuient le château, criant "Alerte à la bombe !" Les prisonniers ricanent.
22h15 : Plan d’intervention
Kelroz Ier et Gad de Molay, retranchés à Filou Entreprise, élaborent un plan pour neutraliser les terroristes. Ils décident de grimper sur le toit du château en utilisant une potion d’invisibilité, puis de briser la couverture du toit pour y verser de l’eau, éteignant toute mèche potentielle. L’enjeu est critique : si les artisans repèrent les éminences, ils déclencheront l’explosion.

22h30 : Explosion au Château Scane
Sous une nuit noire, Kelroz Ier et Gad de Molay exécutent le plan. Sa Majesté avale la potion et le Connétable-maire, hache en main, murmure une prière avant de disparaître à son tour. Ils escaladent les remparts à l’aide du lierre, puis accèdent au toit via un amoncellement de terre préparé. Gad de Molay frappe le toit avec sa hache, mais la toiture, plus épaisse qu'escomptée, résiste. Le bruit alerte les prisonniers. Simon Nagre, hurlant "Maintenant !", ordonne la détonation. Les artisans, dans un acte suicidaire, activent leurs dynamites. Une explosion assourdissante déchire le château, annihilant l’étage dans un éclat de feu et de débris. Les corps de Simon Nagre, Patrice Eto’o, Samuel Eto’o, Cléa Molett, et Francis Auteuse sont pulvérisés, leurs restes mêlés aux gravats. Kelroz et Gad, sur le toit, sautent in extremis, se réfugiant dans une tour des murailles. La salle du conseil, en dessous, est à moitié détruite. Tout le mobilier non-préalablement évacués est réduit en poussière. Miraculeusement, aucun incendie ne suit, et le château, bien que mutilé par un cratère béant, tient debout. La fumée s’élève, l’odeur de soufre et de chair brûlée emplit l’air, et les villageois, réveillés par le fracas, hurlent de terreur.

23h00 : Explosion-suicide de Moïse Eto’o
Moïse Eto’o, relâché et réfugié chez Philippe Ippipoura, un outilleur bien plus modéré, voit l’explosion au château. Comprenant que sa famille a péri, il sombre dans le désespoir. Caché sous son tablier, il portait lui aussi des explosifs. Dans un geste sûr, il active la dynamite à l’étage de la maison. L’explosion, moins puissante mais dévastatrice, tue Moïse et Philippe sur le coup, leurs corps déchiquetés par les éclats. Un incendie se déclare, ravageant l’étage, les flammes léchant les poutres et projetant des étincelles. Kelroz Ier et Gad de Molay, alertés par la détonation, accourent avec un golem de fer, qui aide à contenir le feu en jetant des blocs de terre. Les villageois, paniqués, forment une chaîne pour passer des seaux d’eau. La scène est tragique : les flammes crépitent, l’odeur de bois brûlé et de chair calcinée sature désormais aussi cette partie de Libertà.

23h30 : Enterrement et condamnation
Kelroz Ier, couvert de suie, ordonne l’enterrement immédiat de Philippe Ippipoura, reconnu comme une victime innocente. Sous un ciel étoilé, dans le cimetière de la chapelle, Philippe est inhumé dans un cercueil simple. Kelroz, la voix brisée, prononce une prière, tandis que Gad, silencieux, baisse les yeux. Les artisans radicaux sont déclarés terroristes et privés de sépulture, leurs restes laissés dans les décombres comme un avertissement. La scène est déchirante : les villageois, traumatisés, pleurent en silence. Kelroz annonce une enquête sur le complot et un renforcement des mesures sécuritaires, promettant de "restaurer l’ordre". La "terrible nuit bleue" marque Libertà d’un traumatisme indélébile.

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