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August 1, 2025
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15 jun 1239 ano - Mise en place du "tribut" Hafside par les Hohenstaufen pour les céréales siciliennes

Descrição:

Bien que Saba ne précise pas quand ce paiement annuel a commencé, sa description s’accorde bien avec la situation à laquelle Abu Zakariya et Frédéric II faisaient face en 1239-1240. Étant donné le besoin de liquidités de Frédéric, son intervention sur le marché du blé sicilien et sa nouvelle position de force en Sicile, il aurait pu exiger un avantage de la part d’Abu Zakariya pour autoriser de grandes expéditions de blé vers l’Afrique du Nord. Étant donné la capacité réduite de l’émir à semer le trouble sur l’île, l’importance de garder les eaux autour de Tunis ouvertes au trafic maritime et une pénurie momentané mais urgente de stocks de céréales, il aurait pu accepter de payer ce montant.

Cependant, cet engagement ne faisait pas d’Abu Zakariya un tributaire de la Sicile au sens moderne du terme. Les tributs ne sont pas payés en échange d’autre chose que du privilège de ne pas être attaqué. Mais l’émir avait accès au meilleur blé que le centre de la Méditerranée avait à offrir, à une époque où Frédéric restreignait sa disponibilité en s’approchant d’un contrôle monopolistique de son produit prisé. Une protection contre les attaques de pirates, ou du moins des bases légales pour obtenir une compensation, était un autre avantage de cet arrangement. Ceux qui demandent un tribut s’attendent également à une conformité politique. Cependant, Abu Zakariya a conservé son indépendance.

Au cours de l’hiver 1239-1240, l’audacieux amiral Spinola élabora un plan pour attaquer les navires vénitiens et génois lors de leur retour du Levant pendant le passage de printemps. En décrivant son idée à l’empereur, il se demanda quoi faire du « roi de Tunis », qui continuait à accueillir des vénitiens et des génois sur ses terres malgré leur statut d’ennemis de Frédéric. La réponse de l’empereur fut mesurée. Il enverrait des envoyés à Tunis et l’amiral ne devait prendre aucune mesure jusqu’à ce qu’ils puissent formuler une recommandation. Dans l’esprit de Frédéric, les Hafsides devaient encore être traités avec précaution.

Source : The Tunis crusade of 1270 ; A Mediterranean History - Michael Lower

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15 jun 1239 ano
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