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April 1, 2024
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18 ago 1487 ano - Tentative d'assassinat des Rois Catholiques par Ibrahim El Jerbi

Descrição:

Un beau matin, le village de Guadix, à plus de deux cents kilomètres de Malaga, dans la partie orientale du territoire de El Zagal fut surpris par les proclamations d’un vieillard qui disait avoir eu une vision la nuit antérieure, L’homme Saint,Ibrahim el Guerbi était un derviche installé depuis bien longtemps dans la zone. Il venait de l’île de Djerba (près de la ville de Tunis). C’était un homme très âgé, qui multipliait les jeûnes, ce qui faisait qu’il n’était que la peau et les os. Sa bonté et son odeur de sainteté l’avaient converti en un personnage très populaire parmi ses compatriotes qui de plus lui attribuaient des dons de prophète.

Ibrahim réunit en assemblée les habitants de Guadix, le gouverneur et la garnison militaire et leur affirma sans discussion qu´Allah lui avait révélé en rêve comment sauver Malaga des chrétiens. Son éloquence et son enthousiasme les persuada de la véracité de ses paroles et ils se mirent tous à sa disposition. Le derviche leur dit qu’il devait aller au plus vite à Malaga et entrer dans la ville pour mettre en pratique ce qui lui avait été révélé. Malgré l’échec de El Zagal pourvu d’une puissante armée, la garnison de Guadix fit confiance en ses visions et lui proposa de l’accompagner.

Le vieil homme saint s’en fut à Malaga avec 400 compagnons, traversant en un long voyage accidenté les montagnes de Sierra Nevada jusqu’aux environs de Malaga. Apercevant la ville au loin, Ibrahim comprit pourquoi El Zagal avait échoué. Soudain, l’homme saint senti venir l’inspiration et développa rapidement un plan intrépide. Il fallait rompre le cercle par le plateau où étaient plantées les tentes des chefs chrétiens. Cet endroit si bien garni de troupes n’avait pas de tranchées ni de murs pour protéger les assiégeants d’une possible sortie des assiégés.

Cette nuit même, lorsque les chrétiens s ‘en furent se reposer, la petite troupe de Ibrahim se lança au galop à travers le campement chrétien. Après une courte lutte la moitié des hommes qui l’accompagnaient arrivèrent jusqu’aux murailles de Malaga où ils furent reçus avec autant de surprise que de joie. Tous les musulmans le considérèrent comme un bon présage et la population de la ville retrouva quelque espoir.

L’homme saint profita du combat et de la confusion pour se cacher dans le campement des assiégeants. Le matin suivant, il s’assit sur un rocher et se mit à méditer jusqu’à ce que des soldats l’arrêtent et le conduisent à la tente du marquis de Cadix, l’un des principaux chefs de l’armée. Don Diego Ponce de Leon interrogea le vieil homme sur son identité et sa présence dans les lieux ce à quoi Ibrahim répondit lui parlant de son origine tunisienne et de ses dons prophétiques dus à sa sainteté. Le marquis sceptique sur ce sujet lui demanda avec ironie la date où la ville se rendrait, et le derviche répondit que c’était un secret qu’il ne pouvait communiquer qu’aux Rois Catholiques eux-mêmes. Devant la possibilité de l’utilité d’une conversation entre le vieil homme et les Rois, Don Diego Ponce de Leon décida de le communiquer aux rois et que eux-mêmes décident de le recevoir ou non. Entre temps, le Marquis de Cadix mena le prisonnier dans une tente.

Il conduisit donc Ibrahim à une tente proche de celle des rois où reposaient alors la Marquise de Moya et Don Alvaro de Portugal. Ces deux nobles de lignées étaient accompagnés de leur propre escorte de chevaliers. Entrant dans une tente aussi luxueuse et face à deux dignitaires l’homme saint cru se trouver face aux Rois Catholiques. Profitant du moment l’homme saint s’approcha par surprise de Don Alvaro et de toutes ses forces lui asséna un coup de cimeterre qu’il avait caché dans ses vêtements; le croyant mort il essaya de tuer la marquise de Moya qui eut la chance de lui échapper et d’être sauvée par les membres de son escorte qui rapidement tuèrent l’homme saint Ibrahim.

L’homme saint profita du combat et de la confusion pour se cacher dans le campement des assiégeants. Le matin suivant, il s’assit sur un rocher et se mit à méditer jusqu’à ce que des soldats l’arrêtent et le conduisent à la tente du marquis de Cadix, l’un des principaux chefs de l’armée. Don Diego Ponce de Leon interrogea le vieil homme sur son identité et sa présence dans les lieux ce à quoi Ibrahim répondit lui parlant de son origine tunisienne et de ses dons prophétiques dus à sa sainteté. Le marquis sceptique sur ce sujet lui demanda avec ironie la date où la ville se rendrait, et le derviche répondit que c’était un secret qu’il ne pouvait communiquer qu’aux Rois Catholiques eux-mêmes. Devant la possibilité de l’utilité d’une conversation entre le vieil homme et les Rois, Don Diego Ponce de Leon décida de le communiquer aux rois et que eux-mêmes décident de le recevoir ou non. Entre temps, le Marquis de Cadix mena le prisonnier dans une tente.

Il conduisit donc Ibrahim à une tente proche de celle des rois où reposaient alors la Marquise de Moya et Don Alvaro de Portugal. Ces deux nobles de lignées étaient accompagnés de leur propre escorte de chevaliers. Entrant dans une tente aussi luxueuse et face à deux dignitaires l’homme saint cru se trouver face aux Rois Catholiques. Profitant du moment l’homme saint s’approcha par surprise de Don Alvaro et de toutes ses forces lui asséna un coup de cimeterre qu’il avait caché dans ses vêtements; le croyant mort il essaya de tuer la marquise de Moya qui eut la chance de lui échapper et d’être sauvée par les membres de son escorte qui rapidement tuèrent l’homme saint Ibrahim.

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27 minutos atrás

Data:

18 ago 1487 ano
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