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June 15, 2024
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21 Okt 1134 Jahr - Siège Hammadide de Mahdiya

Beschreibung:

En 529 (21 oct. 1134), Yah’ya ben El-’Azîz ben H’ammâd, prince de Bougie, envoya des troupes assiéger Mehdiyya, où se trouvait alors El-H’asan ben ‘Ali ben Temîm ben El-Mo’izz ben Bâdîs, prince de cette ville. En effet, El-H’asan s’était pris d’amitié pour Meymoûn ben Ziyâda, chef d’un fort parti d’Arabes, et le comblait de bienfaits, ce qui excita la jalousie d’autres Arabes, qui conduisirent à titre d’otages leurs enfants auprès de Yah’ya ben El-’Azîz, en lui demandant de les faire soutenir par ses troupes pour conquérir Mehdiyya. Il leur avait d’abord fait une réponse dilatoire ; mais à la suite de lettres que lui écrivit un des cheikhs de Mehdiyya, qui lui faisait la même proposition, il prit confiance et envoya une forte armée, sous le commandement d’un de ses grands officiers, le juriste Mot’arrif ben H’amdoûn. D’ailleurs, Yah’ya ben El-’Azîz et ses prédécesseurs avaient toujours été en rivalité avec El-Mo’izz ben Bâdîs et ses successeurs. Ces troupes, composées de cavalerie et d’infanterie, auxquelles s’étaient joints de nombreux Arabes, mirent le siège devant Mehdiyya, tant par terre que par mer.

Or Mot’arrif, dont les dehors sordides annonçaient l’ascétisme, répugnait à verser le sang et disait n’être venu que pour prendre livraison de la ville sans combattre ; mais comme son espoir fut déçu, au bout de quelques jours il dut se décider à attaquer. L’avantage resta très sensiblement aux assiégés, et il continua d’en être de même dans les combats qui suivirent, où la plupart des assaillants trouvèrent la mort. Quand Mot’arrif désespéra de la reddition de la ville, il tenta un vigoureux assaut général, tant par mer que par terre, et les galères, qui s’étaient approchées de la côte, touchaient presque les fortifications. La lutte était vive, et El-H’asan, faisant ouvrir la porte de la ville, chargea en tête de ses hommes en criant : « C’est moi qui suis El-H’asan ! « À ce cri, ses adversaires le saluèrent et s’écartèrent par respect, et au même moment les galères qu’il avait dans le port en sortirent, conformément à son ordre ; mais quatre furent prises et les autres durent fuir.

Bientôt, le roi franc de Sicile, Roger, envoya à son secours une flotte de vingt bâtiments, qui serra de près les galères du prince de Bougie, mais qui, sur la demande d’El-H’asan, les laissa se retirer. Puis ce fut Meymoûn ben Ziyûda qui amena de nombreux Arabes au secours d’El-H’asan. L’aide que ce prince recevait par les deux voies fit comprendre à Mot’arrif l’inanité de sa tentative, et il s’éloigna de Mehdiyya sans en être venu à bout.

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Datum:

21 Okt 1134 Jahr
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